La députée Marieme Soda Ndiaye a alerté dans une question écrite au ministre de la Santé, Abdoulaye Diouf Sarr, que l’hôpital régional de Kolda n’a pas de gynécologue depuis décembre 2020. Une situation dénoncée depuis plusieurs années par la population locale.
Le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr, brandit le bâton, annonçant des sanctions contre les agents de santé qui refusent de rejoindre leur poste d’affectation. Les récalcitrants pourraient être radiés.
La députée Marième Soda Ndiaye a mis les pieds dans le plat. « Depuis décembre 2020, l’hôpital régional de Kolda n’a pas de gynécologue », a alerté la benjamine de l’Assemblée nationale, dans une question écrite au ministre de tutelle, relative aux mesures et/ou dispositions prises pour l’affectation d’un gynécologue à l’Hôpital régional de Kolda.
« Lors de votre passage à l’Assemblée nationale durant le marathon budgétaire aux mois de novembre et décembre derniers, nous nous faisions l’écho de la vive préoccupation des populations de l’intérieur du pays qui s’offusquaient du manque de gynécologues, dermatologues, psychologues et ophtalmologues au niveau de certains hôpitaux régionaux », a-t-elle précisé, réclamant des explications sur les « diligences envisagées » pour l’affectation effective d’un gynécologue au niveau de l’hôpital régional de Kolda. Ce, motivait-elle, compte tenu des désagréments signalés et des répercussions sur le climat social qu’une telle situation pourrait engendrer dans ladite région.
Les explications n’ont pas tardées : entre 2020 et 2021, pas moins de trois gynécologues ont été affectés à Kolda mais ils ont refusé de prendre service dans cette région.
Dié BÂ