Le ministre de la Pêche et de l’économie maritime, Alioune Ndoye, a visité hier, vendredi 16 avril, les infrastructures du secteur dans la localité de Joal-Fadiouth. Il a eu à recevoir les complaintes des acteurs de la pêche sur fond de huées et de complaintes.
Les faits dénoncés sont relatifs aux licences de pêche, aux accidents en mer occasionnés par des bateaux-usines et la raréfaction de la ressource du fait de la surexploitation et de la surpêche. Les pêcheurs ont souhaité des représentants plus versés dans les activités de la mer autour du ministre lit-on dans Sud Quotidien.
Selon le ministre de la pêche, cela relève d’une «mauvaise querelle» et dégage en touche. Il a également refusé d’admettre que les huées lui étaient adressées. Il a préféré plutôt les mettre sur le compte d’entités ou d’associations d’acteurs rivales pensant à la présence d’industriels dans sa délégation. A l’en croire, les questions rencontrées ou relevées sur le site de transformation de Joal-Fadiouth sont universelles et rencontrées partout. Il les a sériés en problèmes d’hygiène, de manque d’eau, d’éclairage, de déficit de séchage.
Le ministre de la pêche a demandé de juger l’activité gouvernementale en matière de pêche sur les actes posés. Il soutient d’ailleurs qu’il y a eu une baisse des bateaux étrangers et licences de pêche. Selon lui, des solutions sont à apporter dans la gestion des infrastructures et a affiché désormais la nécessité d’avoir des gestionnaires formés à ces fins. Il compte ainsi mettre le doigt sur la nécessité d’avoir une culture de l’entretien de l’ouvrage et une idée de l’amortissement des investissements. Selon lui, les ouvrages construits avec le concours du gouvernement ne peuvent plus être laissés sans surveillance.
Senego