«Il est important de rétablir la vérité et prononcer la part de vérité du gouvernement du Sénégal sur les violentes manifestations enregistrées dernièrement au sénégal.», C’est en termes que le ministre des forces armées, Sidiki Kaba a entamé son discours lors du face à face avec la presse et des membres du gouvernement. Selon lui, l’entière responsabilité de ses évènements ne doit pas être imputée à l’Etat du Sénégal, mais sans le nommer, il indexe Sonko qui a lancé un appel à la résistance.
«Il est important de livrer la part de vérité du gouvernement sur ces événements. Il est important de la faire pour éclairer l’opinion publique et internationale. Plusieurs narrations laissent entendre que l’entière responsables des faits, des morts, des blessés, les pillages sont le fait du gouvernement du Sénégal. Ce qu’il faut retenir est que le prétexte avec cette situation où, il y’a un mal vivre, des frustrations, des impatiences, un fait est venu bou leverser ce début de mois paisible. Il s’agit de la plainte d’une sénégalaise du nom de Adji Sarr contre un député du nom de Ousmane Sonko», a d’abord expliqué Sidiki Kaba.
Le ministre des forces armées ajoute: «L’appel de Sonko à la résistance a eu un écho dans les circonstances de la pandémie, il a fait sortir dans les rues, des manifestants dont la violence nous a fait poser des questions. Des individus se sont attaqués aux biens étrangers et des biens sénégalais, des édifices publics, des symboles de l’Etat, maisons de dignitaires du régime, des brigades de gendarmeries».
Par ailleurs, l’ancien ministre de la justice a jugé excessives et sans fondement les accusations portées contre l’Etat du Sénégal dans le cadre de cette affaire.
«Trois grandes accusations ont été portées contre l’Etat du Sénégal. Il est dit qu’il y’a un gouvernement illégitime en place. Ces propos sont excessifs et sans fondement. Le président Macky Sall a été élu à plus de 65% en 2012. En 2019 également les élections ont confirmé le choix du peuple. Il est également dit qu’il y’a des violations massifs des droits de l’homme au Sénégal. Un rapport précipitamment écrit fait état de 13 morts et 5OO blessés. Ils disent que les violences policières sont à l’origine de tout ce qu’on a vu au Sénégal. C’est des accusations excessives. Le chef de l’Etat avait donné des instructions de ne pas tirer sur des manifestants et elles ont été respectées. Voilà l’exagération. II est également dit que l’Etat du Sénégal et ses dirigeants seront attraits devant la Cour pénale internationale. C’est faux.», a déclaré le ministre des forces armées.
Le gouvernement du Sénégal, par la voix de son porte-parole du jour annonce la mise en place d’une commission indépendante et impartiale pour rétablir toute la vérité dans la dynamique et l’apaisement, dans l’affaire Ousmane Sonko Adji Sarr.