La balle est désormais dans le camp de l’Assemblée nationale appelée, à trancher le différend opposant la majorité présidentielle à l’opposition, les Non-alignés et la société civile, relativement à l’organisation des élections locales en février 2022
Après quatre reports successifs, les élections locales vont faire l’objet d’une plénière ce jour, vendredi 02 avril. Les députés sont en effet convoqués à l’hémicycle pour valider ou rejeter (ce qui serait une première) la décision du gouvernement d’organiser les élections départementales et communales au plus tard en février 2022. Ce que rejettent l’opposition, les Non-alignés et la société civile.
La balle est désormais dans le camp de l’Assemblée nationale appelée, ce vendredi, à trancher le différend opposant la majorité présidentielle à l’opposition, les Non-alignés et la société civile, relativement à l’organisation des élections locales en février 2022.
En effet, c’est ce jour que les parlementaires sont convoqués à l’Assemblée nationale pour valider ou rejeter la décision du gouvernement d’organiser les élections départementales et communales en début d’année prochaine. Ce que réfutent les autres parties prenantes aux travaux de la Commission cellulaire du dialogue politique. Et pour cause, contre l’avis du camp au pouvoir, l’opposition, les Non-alignés et la société civile persistent et signent que les joutes électorales doivent se tenir en fin 2021.
A force d’arguments techniques, ces acteurs sont convaincus de la possibilité de tenir à la fin de l’année en cours les élections en question, lesquelles ont été déjà reportées quatre fois, alors qu’elles étaient initialement prévues pour le 1er décembre 2019, Face à ces exigences, le pouvoir a dit niet sous prétexte d’un délai minimal de onze mois pour diligenter toutes les opérations nécessaires à la tenue de ces joutes.
Selon les tenants du pouvoir, c’est le temps nécessaire pour mener à bien l’audit du fichier qui a démarré le 17 février dernier et l’évaluation du processus électoral qui commencera en début Avril 2021, mais aussi pour diligenter entre autres la période contentieuse, la rédaction d’un ou plusieurs projets de loi qui seront soumis aux députés etc.
Face à cette divergence de positions, c’est l’Assemblée nationale qui est appelée à trancher le report, à valider ou non la date retenue pour le gouvernement, et du coup à prolonger encore le mandat des élus Locaux. Le projet de loi sera défendu à l’Assemblée nationale, sauf imprévu de dernière minute, par le ministre de l’Intérieur Abdoulaye Félix Antoine Diome qui aura à ses côtés de la majorité mécanique du camp au pouvoir et en face, la minorité parlementaire sulfureuse de l’opposition.