Sa chronique du lundi dernier a créé un tollé. Mais, Madiambal Diagne, dont les écrits ont même été condamnés par le CORED, a décidé de ne pas s’excuser. Il était l’invité du Grand Jury de la Rfm de ce dimanche. Ci-dessous quelques extraits de ses propos tenus lors de l’émission.
« Ceux qui ont été choqués ont mal lu, ou ont vu ce qu’ils ont voulu voir. C’est au contraire, les gens qui m’ont insulté qui devaient s’excuser à mon niveau. C’est très facile dans ce pays-là de se réveiller devant son ordinateur, d’insulter les gens comme on veut, sans aucune preuve, sur la base du qu’en dira-t-on, sur la base du commentaire du commentaire d’un autre commentaire.
Je n’ai pas à m’excuser. Au contraire, ce sont ces gens-là qui me doivent des excuses. Parce que moi ce que j’ai écrit c’est clair, c’est du français, la langue de travail avec laquelle j’écris. Si maintenant quelqu’un a fait une mauvaise appréciation, je ne suis pas responsable de cela. Si quelqu’un fait une déclaration sur la base d’autres considérations, je ne réponds pas de cela (…)
Si le Cored prend dans un papier deux ou trois phrases qui sont sortis de leur contexte, pour lui faire dire ce qu’ils veulent dire, ce n’est pas à moi de leur dire. Un papier est un ensemble. Je ne répondrai pas à cela.
Mon papier est un papier de défense de la République et de condamnation de l’ethnicisme. Si la personne veut vous faire dire autre chose, elle est libre de le faire avec la mauvaise foi et la mauvaise volonté ou la malhonnêteté intellectuelle. Cela je n’y peux rien.
Et encore, je suis gêné de parler du Cored. Il y a des gens qui prennent des décisions et qui ont un contentieux personnel avec Madiambal ou avec Le Quotidien et qui ont été virés du Quotidien pour des raisons évidentes que vous connaissez. Si ces gens-là me condamnent ça ne me dérange pas. »