À en croire nos confrères du journal l’As, Issa Sall pourrait très bientôt perdre son poste de député. Et pour cause, après avoir érigé sa propre chapelle politique, le Parti de la Paix de l’éthique et de l’équité (PEE), son ancien parti, le Parti de l’Unité et du rassemblement (Pur), réclame son siège qu’il avait acquis sous sa bannière.
Le journal rapporte que le Parti de l’unité et du rassemblement (Pur), le président de l’Assemblée nationale, Moustapha Niasse, va incessamment être saisi en ce sens (si ce n’est déjà fait), à travers une correspondance pour le pousser à trancher en disant le droit.
Les responsables du parti dirigé par Serigne Moustapha Sy évoquent l’article 7 du règlement intérieur de l’Assemblée nationale, qui coïncide avec l’article 60 de la Constitution, pour mettre le président de la deuxième institution du pays devant ses responsabilités. Ledit article stipule : « tout député peut se démettre de ses fonctions. Tout député démissionnaire de son parti en cours de législative est automatiquement déchu de son mandat ».
Le Pur a pris l’initiative de mander la déchéance d’Issa Sall, parce que le concerné qui, depuis 2017, « parlait et agissait au nom du Parti de l’unité et du rassemblement qui l’avait porté à l’assemblée nationale », a créé son propre parti politique, qui a obtenu son récépissé n°19964, depuis le 17 septembre 2020.
Dès lors, selon ses anciens camarades, il « a renoncé volontairement à son appartenance, son adhésion » à leur parti.