Khalifa Ababacar Sall «le combat qui a été mené par chacun de nous était une obligation »

par pierre Dieme

Pour le leader de Taxawou Sénégal, Khalifa Sall, qui a reçu hier la visite du leader de Pastef, s’ils ne s’étaient pas battus pour Ousmane Sonko, ç’en serait fini avec tous les politiques. «De 2012 à aujourd’hui, quels sont les leaders de l’opposition qui n’ont pas été emprisonnés ? (…) Ça suffit ! Le cri de guerre était qu’Ousmane Sonko ne devait pas être le troisième (…) C’est l’occasion de rendre hommage à la Nation Sénégalaise et de prier pour tous ceux qui ont fait le sacrifice suprême de leurs vies durant ce combat (…) Ce que nous vivons aujourd’hui est le point de départ dans la construction de ce pays et la consolidation de notre démocratie…», estime l’ancien maire de Dakar.

Khalifa Sall pense qu’il faudra que la liberté et la démocratie puissent être confortées et consolidées sur le plan comportemental, sur le plan de la conscience par les acteurs politiques, pour que cette rupture puisse se faire dans les meilleures conditions. Il faudra, poursuit-il, que «nous comprenions que nous devons gérer ce pays autrement et différemment…» «Une grande nation comme la nôtre ne peut se construire qu’à travers de grandes dynamiques autour des hommes, des femmes et des valeurs», a indiqué en conclusion Khalifa Ababacar Sall.

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