Le leader du Pastef continue ses rencontres avec les plateformes citoyennes et les leaders politiques. Ce mardi après midi, il a rendu visite aux membres du Front pour une Révolution Anti-impérialiste, Populaire et Panafricaniste (FRAPP)/France-dégage et à ceux de « Doyna » .
Pour Ousmane SONKO, cette rencontre a permis « de clarifier un certain nombre de choses et aussi de conforter la mobilisation sur le terrain qui permet d’instaurer le rapport de force que tout le monde a pu constater ». A en croire le député, toutes les discussions ont tourné autour de ces stratégies sur lesquelles il partage avec ces organisations de la société civile.
Ainsi, abordant la question de la libération de Guy Marius SAGNA, le leader de PASTEF se montre optimiste et déclare avoir espoir que tous les prisonniers seront prochainement libérés .
«Nous avons actuellement plus de 120 personnes dans les geôles de Macky SALL. Le combat ne se limite pas seulement à Guy Marius SAGNA même si le personnage revêt une importance particulière dans la lutte globale que nous menons pour la souveraineté pour nos pays. Mais tous ceux qui sont détenus ont la même valeur et la même importance pour nous. Et nous menons cette lutte.
Et je peux vous dire que dans les tous prochains jours, nous avons espoir que tous ces gens là seront élargis de prison. Je n’en dirai pas plus. Nous avons accepté de faire jouer nos régulateurs sociaux le rôle qui est le leur », déclare-t-il.
Ousmane SONKO a, par ailleurs, souligné que le combat du FRAPP et de celui de PASTEF ne s’inscrivent pas dans un rapport d’animosité ou de haine contre la France. selon lui, il est plutôt question « d’obtenir un partenariat beaucoup plus juste, que nous gagnons mieux et avoir les moyens de construire notre développement ».
Questionné sur sa stratégie dans le cas où « ses exigences » ne sont pas prises en compte, le député estime que les populations feront face. « Nous ferons ce que nous avons déjà fait. Je crois que le peuple est suffisamment motivé et mobilisé. Nous ne ratons absolument pas de momentum. Dans la stratégie de lutte il faut savoir marquer chaque étape. Et si aujourd’hui ceux qu’on a en face de nous n’ont pas suffisamment décrypté les messages pour en tenir compte dans latitude qu’ils doivent avoir, ils seront les seuls perdants parce que la seconde vague risque d’être beaucoup plus dévastatrice que la première secousse », avertit-il.
Source Walfadjri