Le Syndicat national du BTP porte à la connaissance de l’opinion que les renouvellements (Assemblée générale et Conseil d’administration) ainsi que l’élection du Président de la CNES « se sont opérés en violation flagrante des statuts de l’organisation ». Ainsi, il conteste l’élection de la présidence de la CNES et annonce qu’il va ester en justice pour son annulation.
Dans un communiqué de presse reçu, ledit syndicat relève quelques irrégularités, à savoir : « la convocation des instances du CA par le 3eme vice-président A. NDOYE alors que le président en exercice, B. NDIAYE n’est pas empêché ; le recours au vote électronique non prévu par les textes et ne garantissant pas la sincérité et le secret obligatoire du vote ».
Le Syndicat national du BTP de signaler aussi que « les procurations utilisées lors de ces scrutins n’ont pas été légalisées. En outre, le président désigné, inconnu des rangs de la CNES, a été mis en place par un lobby connu, en complicité avec un directeur exécutif frappé par la limite d’âge depuis plus de cinq (5) ans ».
D’ailleurs, la fédération BTP dit attendre « de ce président illégitime des éclairages sur les accusations publiques proférées par un ancien ministre de la Pêche sur les accords de pêche et pour lesquelles il avait promis de porter plainte ».
Au titre de ces arguments, clarifie-t-on, « ce président illégitime ne peut en aucun cas porter le legs laissé par le défunt président Mansour Kama. De plus, eu égard aux turbulences enregistrées, à savoir : la plainte en cours d’instruction de membres illustres de la CNES dénonçant les renouvellements; la démission d’éminents membres de l’organisation qui y sont depuis des décennies, notamment la SAGAM; les nombreux replis et retraits constatés, ont entrainé la CNES dans une léthargie et une instabilité sans précédent ».
Par conséquent, la fédération BTP, dans le même document, « se réserve le droit d’ester en justice pour faire annuler ces élections et se donner les moyens de rétablir la stabilité et le respect de la régularité des procédures au sein de la confédération ».