Le tollé suscité par l’arrestation de Ousmane Jean BIAYE devant ses élèves est parvenu au Cadre unitaire syndical des enseignants du moyen secondaire (CUSEMS) qui l’a fortement dénoncé.
Selon le secrétaire général dudit Syndicat, ce qui s’est passé au lycée de Kabrousse est « extrêmement grave », et constitue un « précédent dangereux ».
« Les gendarmes n’ont pas le droit de pénétrer dans l’enceinte de l’établissement pour arrêter un enseignant », s’est scandalisé Abdoulaye NDOYE sur les ondes de Sud FM.
Pour le SG du CUSEMS, à travers leur geste, les gendarmes ont créé la panique en apeurant les élèves. Adboulaye NDOYE qui confirme la libération de son collègue estime que la Gendarmerie ne pouvait pas ne pas le relâcher. « La place de l’enseignant ce n’est pas la prison », martèle le syndicaliste.
Selon lui, alors que les problèmes sont là et attendent des solutions depuis des années, les autorités se permettent de brutaliser un enseignant.
Arrêté par la gendarmerie de Cap-skiring, devant ses élèves, Ousmane Jean BIAYE, enseignant de philosophie, serait soupçonné de vouloir organiser une manifestation de soutien à Ousmane SONKO. Il a été libéré après un sit-in improvisé devant la sous-préfecture de Kabrousse par élèves, enseignants et parents d’élèves
Walfnet
L’arrestation de monsieur Biaye devant ses élèves, «est extrêmement grave, un précédent dangereux », réagit le SG du CUSEMS
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