Tous les yeux seront braqués ce vendredi à l’Assemblée nationale où se tiendra la plénière pour la levée de l’immunité parlementaire du député Ousmane SONKO. Pointé du doigt pour sa participation aux travaux de la commission Ad Hoc, le président du Groupe parlementaire « Liberté et Démocratie » a réitéré sa détermination à empêcher le dépouillement d’Ousmane SONKO malgré la majorité « mécanique ».
« Notre position reste la même, continuer le combat jusqu’au bout. Nous n’allons rien céder. Nous allons tout faire pour que cela ne se produise pas. Nous allons nous battre pour cela », a soutenu Cheikh MBACKE Bara Dolly.
Allant dans les détails, le député revient sur ce qui va se passer. « L’article 52 dit que seul le président de la commission a le droit de prendre la parole durant la pentière. Ensuite viennent le rapporteur et le gouvernement. Enfin, le député concerné ou son défenseur ferme la marche. Le règlement intérieur de l’Assemblée nationale mentionne par ailleurs un orateur contre. C’est ce que disent les textes. Mais ce n’est pas tout puisque nous pouvons poser des questions préjudicielles comme le prévoit l’article 74. Nous pouvons en outre faire un appel au règlement. Il y a aussi la motion préjudicielle qui est une option. Mais cela ne peut se faire que lorsqu’il y a débat»,
Le président du groupe parlementaire « Liberté et Démocratie » estime que malgré la détermination de ses collègues, un obstacle persiste. « Notre seul souci reste le fait qu’il y a une majorité mécanique à l’Assemblée nationale. Maintenant, nous ne comptons pas leur faciliter la tâche », signale le député.
WALF