L’un des slogans du candidat Mohamed Bazoum, imprimé sur les affiches géantes où il apparaît en boubou bleu sur fond rose, ne laisse guère de place au doute sur la filiation : « La continuité pour un avenir meilleur. » Ce que le message délivre, c’est qu’il poursuivra la politique menée depuis dix ans par le président du Niger Mahamadou Issoufou. Pas seulement son prédécesseur : son mentor, son ami de trente ans, auquel il a rendu un hommage appuyé, mardi 23 février, après sa large victoire (55,7 % des voix) au deuxième tour de la présidentielle, face à Mahamane Ousmane (44,3 %).
A 69 ans, M. Issoufou sort la tête haute de ses deux mandats présidentiels, loué pour n’avoir pas tenté de se tailler une nouvelle Constitution sur mesure, afin de garder son costume présidentiel. Bien au contraire, « l’émir du Sahel », comme le surnomme le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, avait annoncé, dès sa réélection, en 2016, qu’il ne se représenterait pas.
A noter que le nouveau Président est un ancien de l’Ucad.
Avec lemonde.fr