C’est officiel. L’état de catastrophe sanitaire et le couvre-feu sont renouvelés pour un mois, à Dakar et Thiès. Le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Antoine Felix Diop, a pris la parole, ce samedi, 20 février, à la suite du directeur de la Prévention au ministère de la Santé et de l’Action sociale, Dr El Hadji Mamadou Ndiaye, faisant le point du jour sur l’évolution du coronavirus au Sénégal.
« Nos concitoyens savent que le combat contre la Covid-19 ne se gagnera qu’à travers des comportements individuels et collectifs responsables. Cela d’autant plus que l’espoir de vaincre définitivement cette pandémie est désormais permis », a-t-il déclaré, rappelant la réception des premières doses, un lot de 200 mille commandé au producteur chinois, Sinopharm, par le Sénégal, mercredi dernier, 17 février.
En attendant, a-t-il ajouté : « Les statistiques de ces derniers jours montrent clairement que la situation de la pandémie de la Covid-19 demeure préoccupante dans les régions de Dakar et de Thiès, au regard du nombre important de personnes contaminées, de cas graves et de décès. »
C’est pourquoi Macky Sall a, de nouveau, proclamé l’état de catastrophe sanitaire dans lesdites régions afin de réduire la propagation de la Covid-19. »
Ainsi, en application de cette décision, a-t-il rappelé, les mesures de restriction restent en vigueur dans ces deux régions jusqu’au 20 mars 2021. Il s’agit de l’interdiction de la circulation des personnes et des biens entre 21 et 05 heures du matin, (pour le couvre-feu), de l’interdiction des manifestations et des rassemblements sur la voie publique, de toute réunion publique, de toute réunion privée telle que les baptêmes, les mariages, les réceptions et les manifestations religieuses. L’interdiction de tout rassemblement dans les lieux recevant du public notamment dans les hôtels, les salles de spectacle, les dancings, les bars, les cafés, les salons de thé, les plages, les terrains et salles dédiés au sport.
La tutelle a également rappelé que sur toute l’étendue du territoire nationale, le port « obligatoire » de masque de protection reste de vigueur dans les lieux publics et privés tels que la voie publique, les services de l’administration publique, quel qu’en soit le mode de gestion, les services du secteur privé, les lieux de commerce, les moyens de transport public, et ceux privés, transportant au moins deux personnes.
Par conséquent, les populations sont invitées à se conformer aux mesures édictées durant cet état de catastrophe sanitaire. Faute de quoi, elles s’exposent aux sanctions prévues par la loi.
Le Sénégal a enregistré huit décès supplémentaires ces dernières 24 heures, portant le bilan à près de 800 victimes depuis le 2 mars 2020. 4 927 patients sont sous traitement.