Cette année encore, si tout se passe bien, le petit Denis va fêter le 36 eme anniversaire de son arrivée au pouvoir, dans son magnifique Palais de Brazzaville.
MachaAllah !
C’est que l’homme est fidèle à ses principes et nourrit un amour profond pour son peuple.
Une fois qu’il a goûté au pouvoir, il s’est juré de ne plus le quitter, pour ne pas faire de la peine mais aussi pour que les Congolais ne perde pas de temps chaque fois à chercher un dirigeant alors qu’ils en ont un bon choix, mais presque gratis.
Mais il n’est pas le seul Dénis. Il y a beaucoup de mules en Afrique.
Nos dirigeants sont en effet persuadés que, une fois qu’ils quittent le pouvoir, ça y est, ça va être le chaos, la grande désillusion, le recul, bref l’enfer quoi.
Ils en sont d’autant plus persuadés que, au moins les ¾ de leurs ministres passent leur temps à le leur dire, et que le peuple montre également beaucoup d’enthousiasme à fêter les mêmes hommes.
C’est comme ça que nous voyons le Pouvoir en Afrique. Ce n’est pas pour rien dire que d’éminents hommes politiques comme Mouhamadou Moustapha Diagne, le Directeur de la communication du Ministère de l’Education Nationale, préconise un mandat illimix au Sénégal, ou en tout cas des accommodements pour éviter ces multiples élections toujours sources de malheurs, ou ces alternances qui n’ont de bon que la consonance aux oreilles.
Non ! Nos hommes d’Etats ne s’accrochent pas au Pouvoir. Ils craignent simplement de nous voir sombrer dans le futur et pour cela, ils n’hésitent pas à sacrifier leurs vies pour nous.
Ne soyons donc pas ingrats ! Quand quelqu’un nous dit qu’il nous aime et veut rester avec nous pour l’éternité, acceptons-le comme un cadeau du ciel.
C’est la seule façon de s’en tirer, sans grand dommage.
CEBE
Denis, un amoureux fou de son pays
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