Dans leur correspondance adressée au maitre des poursuites, les robes noires ont souligné le fait que l’enquête préliminaire n’ait pas été poursuivie, alors qu’un médecin et un avocat aient été cités pour faciliter le déplacement de la plaignante, Adji Sarr, à l’heure du couvre feu ».
« Ce qui est une curiosité car le numéro de la personne ayant cité l’avocat et le médecin est connu des enquêteurs », indiquent Me Khoureychi Bâ, Me Bamba Cissé et Cie. « Il est également fort curieux que ce médecin n’ait pas été entendu ni les personnes qui ont accueilli la plaignante à l’hôpital », ajoutent-ils.
Les avocats révèle aussi, que suite à un rejet par le bureau de l’Assemblée nationale de sa saisine par le Juge d’instruction du 8ème cabinet,le procureur aurait diligenté une nouvelle saisine, le tout, malgré l’existence d’un réquisitoire contre X qui le désaisit en vertu de la saisine in rem du juge d’instruction.
« Pire, ce réquisitoire contre X a pu faire l’objet d’un retrait, ce qui serait une violation très grave de la loi », soulignent les avocats de Sonko.
Les conseils du président de Pastef déclarent, en outre, que c’est la première fois, dans l’histoire judiciaire du Sénégal, qu’un réquisitoire est pris contre X et sans que le jusge d’instruction n’ait pris aucun acte, il s’est attelé à saisir l’Assemblée nationale pour une levée d’immunité parlementaire de X, identifié avant l’heure comme Ousmane Sonko. (Ci dessous la correspondance.)