La vie des hommes politiques est émaillée de scandales à soubassement sexuels.
Parmi ces affaires, celle de Dominique Strauss-Kahn en mai 2011 a le plus fait jacter. Le monde entier a suivi cette affaire avec beaucoup d’attention. Car, le patron d’une institution comme le Fonds monétaire international (Fmi) et de surcroit potentiel candidat plus que favori de la présidentielle en France venait de ‘’tomber entre les cuisses’’ d’une femme de chambre, compromettant pour toujours sa carrière politique.
Aux Etats-Unis également, le président Bill Clinton avait battu les records avec ses escapades amoureuses. Ses relations avec la secrétaire à la Maison Blanche Monica Lewinsky ont tenu le monde entier en haleine.
Ici, au Sénégal, on se rappelle de l’affaire Diombass Diaw piégé par sa maitresse qui l’a filmé et mis la vidéo sur le net.
D’autres scandales du genre ont éclaté, vite étouffés.
En Italie, Berlusconi s’est illustré en la matière avec Ruby, une mineure avec laquelle il a eu des relations sexuelles. C’était en mai 2010.
Yayah Jammeh a été accusée, après sa chute, de viols sur des gambiennes dont certaines se sont prononcées publiquement.
Le roi Henri IV de France était qualifié du roi aux 54 ou aux 75 maitresses. En ce temps-là, les capacités politiques étaient confondues aux performances sexuelles.
De tout temps, les hommes politiques ont eu des relations tumultueuses, extravagantes avec les femmes. Et cette situation peut s’expliquer par plusieurs facteurs dont le plus évident, c’est que le pouvoir ouvre toutes les portes. C’est une des raisons pour lesquelles, on se bat avec tant de frénésie pour l’acquérir.
L’homme politique détient deux choses qui plaisent aux femmes : le pouvoir et l’argent.
Ainsi, la facilité avec laquelle certaines femmes fricotent avec des hommes politiques s’explique par la fascination du pouvoir qu’ils détiennent et les opportunités qu’il offre.
L’abus d’autorité de certains leaders va au-delà des relations institutionnelles et de pouvoir, il concerne aussi, parfois, la sphère privée.
Le chantage sexuel ou le harcèlement est une réalité dans un milieu où les relations sont fortement intéressées.
Certains hommes utilisent donc le pouvoir comme arme et certaines femmes, le sexe comme arme contre le pouvoir.
Malheureusement, le sexe est ainsi, depuis la nuit des temps, une arme politique. Des femmes peuvent servir d’appât contre les adversaires pour les détruire. L’histoire de l’humanité est jonchée d’épisodes de ce genre.
Une situation qui recommande, de la part des hommes politiques, une extrême vigilance et un self-control face au fruit défendu.
Ils doivent prendre conscience du fait que la facilité est souvent source d’ennuis. Que l’insouciance est la mère de tous nos problèmes. Et qu’il est difficile de connaitre les intentions de ceux qui prétendent nous vouloir du bien.
Car, c’est ça le problème. Les hommes de pouvoir savent se méfier et se défendre contre leurs adversaires ou ennemis mais rarement contre ceux qui prétendent leur vouloir du bien.
Car, on ne sait jamais ce qui se cache derrière un joli sourire, gratuit, trop facilement exhibé.
En revanche, de nombreuses femmes sont aussi victimes de la mégalomanie et du narcissisme d’hommes de pouvoir qui, n’hésitent pas à user de leur position pour des faveurs sexuelles.
Mais, l’histoire a retenu que les leaders que s’en sortent le mieux sont ceux qui savent faire preuve de mesure et de circonspection.
Confondre pouvoir et sexe ne peut que mener au scandale, à l’humiliation et aux fins tragiques pour ceux qui sont destinés à agir sur l’évolution du monde en gouvernant ou en cherchant à gouverner les autres.
Car, comme le disent les anglais, ‘’en l’amour comme à la guerre, tous les coups sont permis’’.
Assane Samb