Le Réseau Siggil Jigéen, qui lutte pour la promotion et la protection des droits des femmes au Sénégal, apporte des précisions suite à la sortie mardi 9 février, via un communiqué, du Collectif pour la promotion et la protection des droits des femmes et des filles s’indignant de la manière dont l’affaire Ousmane Sonko est traitée par les médias. La présidente Safiétou Diop précise que « ses 18 organisations membres ne sont en aucun cas concernées de près ou de loin par ce communiqué qui n’engage que ses auteurs », dans un communiqué.
L’organisation invite ainsi, « les personnes impliquées dans le combat partisan à respecter l’image de la société civile acquise de haute lutte par 03 générations de femmes et d’hommes patriotes et citoyen-ne-s, engagés pour la dignité et la justice au service du peuple sénégalais ».
Et appelle « toutes les organisations de la société civile à continuer le combat pour la défense de l’intégrité physique et morale de toutes les femmes à chaque fois que des faits avérés l’exigent ».
Mais, rappelle-t-elle, « dans le respect des principes et valeurs partagées de la nation sénégalaise pour un pluralisme respectueux des différences et une forte démocratie
Pour rappel, dans une note publiée mardi via la presse en ligne, le Collectif pour la promotion et la protection des droits des femmes et des filles a condamné « fermement le déséquilibre et le parti pris flagrant, en l’occurrence par des militants de Pastef dans l’affaire de mœurs qui entache leur leader politique Ousmane Sonko ».
Ses membres avaient tenu à attirer l’attention estimant que « tout comme l’accusé est présumé innocent, conformément aux principes généraux qui guident toute procédure pénale, la plaignante mérite des égards et protection de par la loi. Mme Adji Sarr doit donc, dans cette affaire jouir de tous ses droits notamment, d’accès à une justice équitable ».