Aujourd’hui la Corée du Sud, la Malaisie, Singapour, Hong-Kong et bien d’autres pays, hier, marginalisés ont gagnés le pari de leur décollage économique et culturel.
En l’espace de quelques décennies, ils sont en effet devenus des références mondiales et nous donnent à réfléchir sur notre destinée, notre place dans le monde.
Ces exemples de pays improprement appelés « dragons » nous amènent à nous poser des questions sur leurs projets de société économiques et culturels, leurs philosophies de la vie.
Se considèrent-ils comme des nations ou une disparité de communauté qui se tire insidieusement entre les jambes ?
Quelles visions ses pays ont-ils de leurs jeunesses, de leurs destins ?
Quels sens donnent-ils à l’éducation, à leurs sociétés de manière globale, à leurs autorités ?
Leurs donnent-ils les moyens de leurs objectifs ?
Quels enseignants ont ces pays ?
Comment eux-mêmes ces enseignants vivent-ils leurs métiers ?
Comme un sacerdoce, une contrainte, quel rang, quelle dimension occupe la discipline dans les différents secteurs de leurs vies nationale ?
Ce sont là autant de questions que ces pays se sont posés et qu’ils continuent à se poser.
Des questions qu’ils n’ont pas cherchés à escamoter mais qu’ils ont continués à vouloir résoudre et sans bruit.
Tout à l’inverse de notre pays où l’on pense que nous sommes bénis des Dieux pour l’éternité.
De quel Dieu s’agit-il d’ailleurs ?
Nous pensons à tort qu’on peut réussir sans travailler, qu’on peut relever le défi humiliant du sous-développement sans souffrir, sans se poser des questions essentielles.
Dans notre pays, le stoïcisme, surtout administratif, le sens profond du sacrifice, l’amour viscéral pour sa patrie, la sublimation de nos valeurs, de nos patrimoines sont bruyamment absents de notre quotidiens. Sénégalais, réveillons-nous ! Arrêtons le folklore clinquant et bêtifiant en ayant comme seul soucis constant de rentrer dans l’histoire !