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On en sait un peu plus sur la mort des 750 pélicans au parc national des oiseaux de Djoudj. Selon les résultats du Laboratoire National de l’Elevage et de Recherche Vétérinaire (Lnerv) qui avait reçu des prélèvements sur les cadavres, il s’agit du virus de la grippe aviaire de type H5N1. Cependant, le ministère de l’Environnement et du Développement Durable rassure que le foyer est circonscrit uniquement au niveau du parc national des oiseaux du Djoudj.
D’ailleurs, un plan de riposte est en train d’être élaboré par le ministre de l’Environnement en collaboration avec les ministères de l’Elevage et des Productions animales et celui de la Santé et de l’Action Sociale, pour circonscrire et éradiquer l’épizootie. Le ministère de l’Environnement rappelle que les mesures conservatoires déjà prises ont été renforcées.
Il s’agit de l’interdiction de l’accès au parc au grand public, la suspension des balades en pirogue le long du marigot du Djoudj, la destruction des carcasses et des déchets avec l’aide du Service d’hygiène de Saint-Louis, le renforcement de la surveillance au niveau du parc par la sensibilisation des agents et des populations périphériques sur les mesures de biosécurité à observe.
