« Le vaccin n’est pas obligatoire mais mon rôle est de tout faire pour inciter les populations à se faire vacciner pour se protéger du coronavirus » a déclaré le directeur de la santé publique, docteur Marie Khémesse Ngom Ndiaye. Et d’assurer : « le Sénégal est un pays de tradition de vaccin. Nous en serons avec le vaccin covid à notre 15ème antigène etil y a d’éminents chercheurs qui valident les vaccins ». Elle s’exprimait hier, mardi 26 janvier lors de la rencontre sur la revue des interventions communautaires dans la riposte contre la Covid19.
Le Sénégal est toujours à la recherche du meilleur vaccin et adapté aux logistiques du pays. C’est du moins ce qu’a voulu faire comprendre le docteur Marie Khémesse Ngom Ndiaye, directeur général de la santé publique lors de la rencontre sur la revue des interventions communautaires dans la riposte contre la Covid-19 hier, mardi 26 janvier, à Dakar.
Dans la lutte contre le coronavirus au Sénégal, le docteur Marie Khémesse a déclaré : « nous allons vers la vaccination et le travail doit être inclusif. Nous demandons à ce que les différentes couches de la population, à savoir la société civile, les associations, à militer dans les différentes commissions pour la validation d’un vaccin ».
Et de poursuivre : « toutefois, le grand défi reste le maintien des gestes barrières au sein de la population et là tout le monde doit respecter les règles édictées par les acteurs de la santé ». Sur la crainte des populations à se faire vacciner du coronavirus, le directeur de la santé a rassuré : « nous sommes dans un pays de tradition de vaccination. Nous avons d’éminents chercheurs et professionnels de santé qui se chargent de la validation d’un vaccin et avec le coronavirus, nous serons à notre 15ème antigène ».
Et de poursuivre : « ce n’est pas une obligation de se faire vacciner pour la personne qui ne le désire pas, par contre l’Etat doit tout faire pour protéger la population en leur donnant tous les arguments qui peuvent l’amener à l’adhésion ».
Sur les décisions prises par le gouvernement du Sénégal à savoir l’Etat d’urgence assorti d’un couvre-feu pour amoindrir les risques de contamination de Covid dans cette seconde vague, docteur Marie Khémesse Ndiaye Ngom a avancé : « il est difficile d’évaluer l’impact de ses mesures dans la lutte. Mais ce qui est important, c’est qu’on puisse continuer la sensibilisation afin d’amener les gens à adopter les gestes barrières ».
Sur l’engagement communautaire, Docteur Ngom Ndiaye s’est félicitée de l’implication de la communauté dans la lutte contre le coronavirus au Sénégal depuis sa déclaration dans ce pays le 02 mars dernier. « Le bilan de la lutte est positif à tous les niveaux de la pyramide sanitaire. Nous avons senti l’engagement, l’accompagnement mais également le soutien ».
Et de poursuivre : « ce sont les acteurs communautaires qui évoluent au niveau de la société, ce sont eux aussi qui connaissent le comportement des populations, ce sont encore eux qui vont dans les endroits et nous avons vraiment senti leur implication ».
Pour El Hadji Baytir Samba, président du Réseau des acteurs communautaires, il y a un travail qui a été fait dans le domaine de la sensibilisation de masse et de crise mais la formation des acteurs doit se poursuivre. Sur ce point, il a avancé : « nous avons besoin de plus de moyens ».
DENISE ZAROUR MEDANG