Comme disait Franck Fanon : il n’y a pas de destin fort clos, autrement dit de destin fermé, impossible. Il n’y a que de des responsabilités désertées.
Aussi responsables politiques et étatiques de quelques bords qu’ils soient ayant la conduite majeure d’un autre peuple, les dirigeants politiques, syndico-religieux et coutumiers doivent assumer leurs responsabilités.
Ouvrir notre pays à la vérité historique, culturelle, scientifique et économique c’est lui montrer ce que nous fûmes dans le passé, ce que nous sommes présentement et ce qu’on devrait être.
C’est donc nous projeter dans le futur, en acceptant d’assumer nos hautes responsabilités et non en les désertant.
Au nom de quelle logique, de quelle raison, les autres, les Occidentaux, et même les Asiatiques, accepteront-ils d’assumer leurs responsabilités majeures ?
Autrement dit leurs destins, alors que nous, nous accepterons d’être au fond du puits, les dindons d’une farce économique, politique, économique qui n’a que trop durer, trop durer !
Accepter notre situation présente, ne doit nullement nous contraindre à accepter notre confinement intellectuel, culturel et politique, notre infirmité mentale.
Il s’agit encore une fois d’assumer nos choix, notre volonté d’être libres, totalement libres et décomplexés, et assumer alors nos responsabilités face à l’histoire.
En effet, tous les peuples libérés promeuvent leurs cultures nationales, en s’appropriant ou en se réappropriant leurs histoires.
C’est à dire en situant leurs places dans le mouvement général de l’humanité afin de déterminer leurs évolutions postérieures.
Personne, personne alors ne doit déterminer notre marche que l’on veut triomphante.
C’est en convoquant tous les secteurs de la vie nationale : hommes politiques, syndicalistes, guides religieux, enseignants, hommes de cultures, sportifs, prompteurs économiques, paysans, éleveurs, sans arrières pensées démagogique.
Et donc, en étant mu que par le seul souci d’amarrer notre pays à la ligne de crête que nous pourrons atteindre le vrai développement.
Pas en jouant avec et sur le faible niveau de culture politique citoyenne.
Comme dit un adage africain : « Tout fini par finir »
Mais nous précisons par des peuples qui incarneront un leadership fort, un leadership assumé.