La question de l’heure de démarrage du couvre-feu fixée de 21 heures à 5 heures du matin dans le cadre du deuxième état d’urgence décrété par le président de la République, le mardi 5 janvier dernier, pour faire face à la deuxième vague de contamination liée à la Covid-19 s’est invitée au débat de la plénière consacrée à la modification la loi n°69-29 du 29 avril 1969 relative à l’état d’urgence et à l’état de siège.
En effet, dans le rapport de l’inter commission constituée par la Commission des lois, de la décentralisation, du travail et des droits humains et la Commission de la santé, de la population, des affaires sociales et de la solidarité nationale lu devant cette plénière tenue hier, lundi 11 janvier, les députés, déplorant les manifestations constatées ces derniers jours contre l’instauration du couvre-feu, ont recommandé au Ministre de l’Intérieur entre autres, d’éviter la répression et la confrontation mais aussi d’accorder une attention toute particulière aux revendications exprimées.
Sous ce rapport, poursuit toujours ce texte, ils ont ainsi demandé la remontée de l’heure de démarrage du couvre-feu jusqu’à 22 heures ou 23 heures, compte tenu selon eux « des contraintes liées aux moyens de transport ; ce qui éviterait les bousculades et rassemblements constatés ».
Prenant la parole à son tour, le patron des flics qui défendait ce texte a indiqué au sujet des manifestations de quelques citoyens notées ces derniers jours contre le couvre-feu que ses services travaillent pour apporter des solutions appropriées. Loin de s’en tenir là, il a également « dit avoir pris bonne note des recommandations pour relever l’heure de démarrage du couvre-feu, tout en informant que le Chef de l’Etat a décrété l’état d’urgence assorti de couvre-feu après consultation des membres du Comité national de Gestion des Epidémies (CNGE) »
Nando Cabral GOMIS