Le Sénégal enregistre ses premiers cas de grippe aviaire. D’après l’Organisation mondiale de la santé animale, reprise par Reuters, l’épidémie de grippe aviaire H5N1, hautement pathogène, s’est déclarée dans un site sis à Thiès, et elle aurait tué 58 000 volailles. Les animaux restants du site concerné ont été abattus.
Les souches du virus de la grippe aviaire ou peste aviaire, qui touchent principalement les oiseaux, peuvent aussi infecter l’homme. En effet, en 2004, une souche H5N1 du virus a été mise en avant en raison de son danger et de sa transmissibilité à l’homme.
Toutes les mesures ont été prises pour contenir les cas de grippe aviaire H5N1 découverts, fin décembre, dans une ferme avicole à Ndiakhat, dans la commune de Pout. D’ailleurs, les tests effectués sur le personnel sont revenus négatifs. Les précisions sont faites par le ministre de l’Élevage et des Productions animales, Aly Saleh Diop, joint par iRadio.
Plus de 100 mille volailles abattues
« A la suite d’une analyse effectuée par le laboratoire national d’élevage et de recherches vétérinaires, à la suite de cette notification, nous avons évalué l’ampleur de la maladie, identifié les facteurs de risque et formulé les recommandations pour le contrôle rapide du foyer, a-t-il, d’abord, relevé. A la suite de cette mission, nous avons pris les dispositions idoines qui prévalent en la matière. Et il s’est agi d’appliquer les dispositions spéciales en procédant à l’incinération des sujets qui étaient déjà morts. Par la suite, nous avons immédiatement procédé à l’abattage de tous les autres sujets encore en vie. »
Les tests du personnel sont revenus négatifs
Ensuite, la tutelle a précisé que « la dernière opération a consisté au nettoyage et à la désinfection des lieux. Tout ceci a été fait dans les règles de l’art (comme) indiqué par l’Organisation mondiale de la santé animale à qui cette notification a été faite comme il se doit. »
Enfin, le successeur de Samba Ndiobène Ka s’est voulu rassurant : « c’est une ferme qui est isolée, il n’y a rien autour, et nous avons procédé effectivement à la désinfection totale des lieux et je dois ajouter que le personnel qui travaille dans cette ferme a fait des tests au niveau de l’Institut Pasteur et les résultats nous sont revenus négatifs. Avant que nous venions, il y avait déjà 48 mille morts, par la suite nous avons abattu 52 mille, cela fait donc environ 100 mille. Parce qu’il ne fallait pas prendre de risques, il fallait tout abattre, désinfecter les lieux pour contenir le virus.