Le ministre de l’Education nationale a réagi au débat soulevé suite au séminaire organisé par l’Unesco à Saly avec les acteurs du secteur afin d’introduire le programme « éducation sexuelle et reproductive » dans les contenus de l’enseignement. Mamadou Talla qui se veut clair, a informé qu’il n’en est rien de ce qu’on avance dans les médias.
Interpellé sur la question, le ministre de déclarer : « Je voulais vous dire d’une manière claire et nette qu’aujourd’hui, au niveau du ministère de l’Education nationale, il n’y a pas de changement de curricula, pas de module, pas de réforme envisagée ni aujourd’hui ni demain. Que ça soit clair! ».
Précisant que le Sénégal s’en tient à ce qu’on enseigne au niveau « des SVT (Sciences de la vie et de la terre), au niveau de l’économie familiale et au niveau de la DSM (division contrôle médical). Voilà ce qu’on est en train de faire dans la santé de la reproduction ».
Mamadou Talla a aussi rappelé que le Sénégal a ses réalités religieuses et culturelles. Par conséquent, a-t-il insisté : « On s’en tient à ce qui existe. Nous n’avons pas besoin d’aller dans ces directions
M. Talla a assuré que l’Etat du Sénégal n’envisage pas de changer son programme. « Il n’y a rien de nouveau, pas de changement, pas de nouveau module, pas de révision de programme. On s’en tient à ce qu’on a toujours fait et qui nous a donné de bons résultats depuis 10 ans », a-t-il conclu.
Le ministre s’exprimait lors d’une visite ce mardi, à l’Institut national de formation des jeunes aveugles (Inefja) de Thiès.