Le ministre du Pétrole a fait une descente, avec ses équipes, à Ngadiaga pour s’enquérir de la situation à l’usine de gaz de Fortesa, où un puits a pris feu. Elle a expliqué le déroulement des opérations d’extinction qui s’étendront jusqu’à demain.
Les opérations en cours: «C’est la première fois qu’on a un tel événement spectaculaire. On ne peut pas dire qu’il n’y a pas de danger, mais quand même moins de danger d’avoir une explosion (…) Ce n’est pas la même chose que les autres types d’incendie. Tan que la venue du gaz n’est pas arrêtée nous aurons toujours ce phénomène spectaculaire.
La stratégie projetée : « Mais avec l’équipe technique de Petrosen, avec l’équipe technique de forage qui est là, nous allons voir comment faire pour localiser cette venue de gaz et boucher le trou. Ce ne sera pas long, parce que tout le monde est à pied d’œuvre (…) Les pompiers ont essayé le matin, malheureusement la mousse ne suffit pas. Il parait qu’on peut utiliser du sel. »
Colère des populations : « Nous remercions les populations. Nous leur disons que le président sait la peur qu’elles ont eue. Mais qu’elles soient soulagées, nous sommes en train de trouver des solutions pour éteindre le feu (…) C’est vrai qu’elles demandent plus, mais j’ai promis de les recevoir, pour discuter de la responsabilité sociétale. Mais le président va plus loin, car il parle de contenu local qui va donner un pouvoir économique aux populations (…) »
Les flammes spectaculaires: «C’est à l’image de la torche de la SAR. Tan qu’il y a la venue de gaz cette flamme ne s’éteint pas. Il y aura toujours ce qu’on appelle cette torche qui brûle le gaz. C’est vrai c’est effrayant et spectaculaire, mais il n’y a pas autant de risque d’explosion ou autres.»