Troisième mandat…

par pierre Dieme

« Le troisième mandat est derrière nous ». Si en 2020, cette phrase n’est pas anachronique au Sénégal, c’est ce que nous faisons du surplace.
Si Macky élu en partie à cause d’une aversion contre la « candidature de trop » de Wade, maintient le flou, c’est qu’il ne sait peut-être pas qu’il blesse une démocratie déjà souffrante.
Si beaucoup de ses partisans mettent en exergue sa « force », ses « talents » et le poussent à franchir le rubicon, c’est qu’ils ne savent pas relativiser les choses. « Gorgui mo barri dolé », aimaient scander les frères et sœurs de Wade, « le plus diplômé du Caire au Cap ». Après sa chute, le vieux ne voulait plus entendre cette chanson.
Ceux qui aiment vraiment Macky Sall, doivent lui dire que son salut et celui du Sénégal résident dans le respect de sa parole donnée, de ses engagements.
Ceux qui lui demandent de s’engouffrer dans les méandres du juridisme et de son « élasticité », se soucient peu des sacrifices consentis par tant de Sénégalais pour « alterner l’alternance ». La belle expression est du défunt Babacar Touré.

Mame Gor Ngom

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