Xavier Mary, Directeur général de Limak-Aibd-Summa (Las), société de gestion de l’Aéroport international Blaise Diagne de Diass (Aibd), a fait état d’une perte de trafic de 52% en fin novembre, liée à la pandémie du Covid-19.
La situation est tendue à l’Aéroport international Blaise Diagne (Aibd). La plateforme aéroportuaire a enregistré en fin novembre, une perte de trafic de 52%. Enorme !, s’écrie Xavier Mary, Directeur général de Limak-Aibd-Summa (Las). Il inaugurait une salle de classe construite dans le village de Gapp, commune de Keur Moussa, dans le cadre de la politique de Responsabilité sociétale d’entreprise (Rse) de son entreprise. Il confie : «Un vilain virus affecte la totalité de la planète et touche de plein fouet le secteur aéronautique mais aussi touristique. Las est particulièrement frappée par les conséquences de cette pandémie. Nos finances sont affectées, nos équipes sont amenées à faire des sacrifices pour continuer à offrir une bonne qualité de service à nos passagers.
Et nous sommes obligés d’emprunter auprès des banques pour assurer notre survie.» C’est parce que, affirme-t-il, «nos revenus sont directement proportionnels au trafic». Par conséquent, regrette-t-il, «nous avons aujourd’hui une situation qui est difficile». Toutefois, le patron de Las, gestionnaire de la plateforme aéroportuaire Blaise Diagne, se réjouit que cette perte de trafic est «relativement moindre par rapport à ce que nous pouvons voir aujourd’hui dans les autres aéroports, particulièrement en Europe». Et laquelle situation, selon lui, perturbe leurs «projets de développement, et impactera aussi leurs projets de Rse».
N’empêche, Las a financé la construction d’une salle de classe à Gapp à hauteur de 6 millions de francs Cfa. «Elle permettra aux enfants du village de pouvoir accéder à une éducation de qualité dans un environnement convenable. Nous voulons encore une fois exprimer notre plaisir et notre satisfaction en inaugurant aujourd’hui cette salle de classe pour le bien-être et pour l’avenir des enfants du village qui, par un bon niveau d’éducation, et par leur travail évidement, auront accès aux métiers de demain et contribueront ainsi au développement du Sénégal. Nous allons compléter notre action avec quelques matériels éducatifs qui seront remis avant notre départ.»