Selon les informations de Libération online, tous les mis en cause, dans l’affaire des centres de redressement de Kara sécurité, ont été placés sous mandat de dépôt à l’exception de Pépé Diao. Ce dernier, à qui appartient la maison qui abritait le centre de Ouakam, a été inculpé et placé sous contrôle judiciaire par le juge du 8ème cabinet.
Entre le 26 et le 28 novembre, la gendarmerie sénégalaise a découvert dans la banlieue de Dakar (à Guédiawaye et à Malika) et dans la capitale (zone B), des cas de séquestrations dans les centres de redressements appartenant à Serigne Modou Kara.
Plus de 350 jeunes regroupés dans ces établissements auraient été victimes d’actes de « séquestration », de « maltraitance », voire même de « tortures », relate la gendarmerie. Les victimes souffrent de « malnutrition sévère » et leurs corps portent les traces de « sévices corporels », ajoutent les enquêteurs.