Les antiquaires de Mbour étaient nombreux hier, lors de l’examen du projet de budget du ministère du Tourisme à l’Assemblée nationale. Et beaucoup d’entre eux, sous le couvert de l’anonymat, ont déploré le monopole exercé par les hôtels dans la Petite Côte. «Les hôtels ne nous donnent aucune marge de manœuvre pour mener à bien nos activités», lance avec amertume une femme, la trentaine affichée.
«Ils vendent le petit déjeuner, le déjeuner et maintenant ils ont pris le marché des objets d’art qui est l’activité qui nous permet de gagner notre vie», se désole une autre dame assise dans le parvis de l’Assemblée nationale. Par ailleurs, ils se sont émus des conditions dans lesquelles ils se trouvent depuis le début de la pandémie à coronavirus. «Depuis bientôt 9 mois, nous sommes au chômage parce que l’activité touristique est au ralenti dans la Petite côte», s’indignent à les antiquaires venues écouter les doléances posées par les députés auprès de leur ministre de tutelle.