Le ministre de la Pêche, Alioune Ndoye, s’est exprimé sur les accords de pêche signés avec l’Union européenne. Accords qui défraient la chronique depuis quelques temps. Pour lui, les choses ont été faites en toute transparence.
«Tout ce qui est fait l’a été dans le cadre d’une transparence et d’un respect stricte de la règlementation sénégalaise », a-t-il indiqué lors de la conférence de presse du gouvernement.
Par ailleurs, de nombreux pêcheurs ont fustigé le pillage de nos ressources par les bateaux étrangers. Ce qui pousse les pêcheurs artisanaux à émigrer clandestinément vers l’Europe. Sur ce point, la réponse du ministre est peu claire: «On fait le lien avec l’immigration clandestine. Parce que la mer n’aurait pas de poisson. Mais ces accords existent depuis 1979. Et avant, ils s’attaquaient à des pêcheries qui intéressaient nos pêcheurs et aujourd’hui ce n’est plus le cas», dit-il,
M. Ndoye déclare qu’à l’heure actuelle, le pavillons sénégalais, intervenant dans nos eaux, se limite à 129 navires : l’union européenne est à 31 navires dans nos eaux dont 10 français et 21 espagnols.
«Nous ne vendons pas de licences aux étrangers, j’aimerais aussi essayer de recadrer cette perception, parce que je viens de dire comment ça fonctionne. Ces 10 000 tonnes de thon, si nous ne les avions pas accordées, c’est une ressource qui ne reste pas chez nous, qui ne nous appartient pas», dit-t-il.