Idrissa Seck, qui a pris les rênes du Conseil économique, social et environnemental (CESE), a annoncé vouloir se pencher sur la gestion d’Aminata Touré, à qui il succède. Précaution d’usage ou casus belli ?
Neuf minutes de discours et pas un mot ni pour le président de la République ni pour son successeur. Lorsqu’elle fait ses adieux au Conseil économique, social et environnemental (CESE), le 6 novembre, Aminata Touré évite soigneusement de prononcer les noms de Macky Sall et d’Idrissa Seck. Le premier lui a ôté son poste de dirigeante de l’institution, le second l’y a remplacée.
Après dix-huit mois passés à sa tête, « Mimi » Touré a été forcée de céder le fauteuil au président du parti Rewmi, arrivé deuxième derrière Macky Sall lors de la dernière présidentielle, et désormais 4e personnage de l’État.
Jeune Afrique