Une nouvelle année scolaire s’ouvre. Une année qui n’est toutefois pas comme les précédentes. Elle démarre dans un contexte de crise sanitaire, mais également un climat délétère entre parents d’élèves et directeurs d’établissements privés. Le business est venu détériorer les bonnes relations entre ces deux partenaires. Dans certains établissements, le couteau est carrément posé sur la gorge des parents. Le premier d’entre eux qui remue la tête se retrouve dans l’autre monde. Ils doivent subir, la fermer ou prendre la porte de sortie avec leurs enfants. Un véritable calvaire pour ceux qui ont pris le sacrifice de mettre leurs enfants dans le privé. Et qui vont ainsi devoir payer outre trois mois de scolarité durant lesquels leurs enfants n’ont pas été scolarisés ! des frais d’’inscription pour l’année qui commence.
Du « adou kalpé » quoi ! Imaginez l’étendue du sacrifice si le pauvre parent a plusieurs enfants dans le privé. Il faut qu’on se dise la vérité. Sans fard ! Ce que font certains établissements privés, c’est du racket. Ni plus ni moins. Un véritable racket ! C’est révoltant qu’ils bouffent la subvention de l’Etat qu’on leur a servie deux fois sur un plateau, et qu’ils reviennent encore dire la bourse ou la vie à de pauvres parents qui n’ont pas été épargnés, eux non plus, par la crise sanitaire.
Car ce fichu Covid19 n’a ménagé aucun secteur de la vie sociale, culturelle et économique du pays. Imposer donc à des parents déjà exsangues et qui doivent faire face à l’équation des fournitures, trois mois de scolarité durant lesquels leurs enfants sont restés à la maison, en plus des frais de réinscription, c’est vraiment se comporter comme des margoulins. Le comble c’est que les établissements les plus féroces dans ce racket des pauvres parents sont présentés comme confessionnels, c’est-à-dire catholiques, protestants ou islamiques. Comme quoi, face à l’argent, les religions cessent de se faire la guerre pour faire face aux impies qui refusent d’abouler l’oseille !
Kaccoor Bi