Tour à tour, danseur, chanteur, comédien et maire, l’homme s’illustre parfois aussi dans des situations rocambolesques.
Une première fois, c’était quand il avait eu affaire à des délinquants politiques qui avaient presque fini de lui fracasser la tête à coup de marteaux.
Une deuxième fois quand il nous apprit que pour chaque Magal, il marchait de Thiès à Touba sans monture et sans coup férir.
Mais cette fois quand même les enjeux sont plus importants car Talla Sylla est confronté aux tailleurs de sa ville.
Après leur avoir demandé de lui confectionner près de cent-mille masques, il se trouve aujourd’hui dans l’impossibilité de leur payer la facture de 100 millions de nos francs.
Tout juste leur a-t-il consenti une somme de 40 millions de francs les poussant ainsi à entamer une grève sans limites, les artisans réclament leur reliquat de 60 millions de francs et n’en démordent pas.
Mais pourquoi diantre faire une commande de cent millions de francs quand on peine à en honorer la moitié ?
C’est la question que tout le monde se pose.
Cébé