Les Etats-Unis ont condamné les violences enregistrées au lendemain de l’élection présidentielle, entrainant des pertes en vie humaine et d’importants dégâts matériels. Le Département d’Etat se dit très inquiet.
L’ONU condamne
Par la voix de son porte-parole, le secrétaire général de l’ONU a condamné les actes de violence qui auraient entraîné la mort d’une dizaine de personnes.
Antonio Guterres se dit « profondément attristé par les pertes en vies humaines et la destruction des biens ». « Il exprime ses sincères condoléances aux familles des victimes et souhaite un prompt rétablissement aux personnes blessées », rapporte son porte-parole, Stéphane Dujarric dans un communiqué.
Pour un retour de la stabilité, « il appelle toutes les parties à agir pour mettre fin à la violence et il exhorte les forces de sécurité et de défense à faire preuve de la plus grande retenue en cette période délicate ».
« Il encourage tous les acteurs à attendre la proclamation des résultats officiels par la commission électorale nationale indépendante et à résoudre tout contentieux potentiel en empruntant les voies légales établies », poursuit-il.
Le Quai d’Orsey saisi
Le Quai d’Orsey et le Chargé des Affaires africaines de l’Elysée ont été saisis. Une concertation téléphonique entre les Présidents de la Cedeao sur initiative du Président du Ghana a eu lieu. Fatou Bensounda de la CPI a été aussi briefée de la situation en Guinée.