Les militaires qui ont pris le pouvoir le 18 août au Mali, avant de s’engager dans une transition censée ramener les civils au pouvoir, ont annoncé mercredi la libération de onze personnalités civiles et militaires arrêtées lors de leur coup d’État.
Les militaires qui ont pris le pouvoir le 18 août au Mali, avant de s’engager dans une transition censée ramener les civils au pouvoir, ont annoncé mercredi la libération de onze personnalités civiles et militaires arrêtées lors de leur coup d’État.
Le premier à regagner son domicile était Boubou Cissé, l’ancien Premier ministre malien. Il était plutôt bien portant, selon un témoin. Un autre civil, Moussa Timbiné, ancien président de l’Assemblée nationale arrêté lui aussi depuis le coup d’État du 18 août, a été libéré. C’est plutôt soulagé qu’il est retourné chez lui.
Rester à la disposition de la justice
Côté militaire, parmi les neuf hauts gradés qui recouvrent la liberté, les anciens ministres de la Sécurité et de la Défense. Ils sont désormais tous libres de leurs mouvements. Mais un communiqué officiel précise que pour toutes fins utiles, les intéressés restent à la disposition de la justice.
Depuis leurs arrestations extrajudiciaires, des voix de plus en plus nombreuses dont celles d’associations de défense des droits de l’homme s’élevaient pour réclamer leur élargissement.
Le chef de l’État du Ghana, Nana Akufo-Addo, président en exercice de Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) est attendu cette semaine à Bamako. Il devrait, entre autres, féliciter les autorités locales pour ces libérations.
Avec RFI