Pour relancer l’économie Sénégalaise, l’exécutif mise sur entre autres secteurs, l’agriculture, la santé, l’éducation, un secteur privé fort et une transformation de l’industrie et du numérique.
Pour relancer l’économie Sénégalaise, l’exécutif mise sur entre autres secteurs, l’agriculture, la santé, l’éducation, un secteur privé fort et une transformation de l’industrie et du numérique.
Touchée de plein fouet par le coronavirus, l’économie sénégalaise d’après les projections du ministère de l’Economie, du plan et de la coopération devrait se contracter à -0,7% en 2020. Un pesant à l’exécutif sénégalais qui, pour se tirer d’affaire, a concocté un plan de relance, objet d’un conseil présidentiel tenu le 29 septembre dernier à Diamniadio.
A travers ce plan, 5 secteurs stratégiques ont été identifiés et priorisés pour relancer la machine de l’économie Sénégalaise. Il s’agit de l’agriculture, la santé, l’éducation, un secteur privé dynamique, et une transformation industrielle et numérique. Ledit Plan d’actions prioritaires ajusté et accéléré (Pap2a) nécessite un financement global de «14 712 milliards de FCFA dont 4770 milliards en provenance du secteur privé national. Les 9942 milliards viendront des partenaires au développement», précisait jeudi dernier le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Amadou Hott, en conférence de presse avec ses staff et certaines directions de son département. Lors du conseil présidentiel, qui a réuni gouvernement, partenaires au développement, institutions et secteur privé, le président Macky Sall a laissé entendre que la mise en œuvre du Pap2 permettra de retrouver une croissance du Produit intérieur brut (Pib) de l’ordre de 5,2 % en 2021. Cette progression, souligne-t-il, « sera projeté à 7,2% en 2022 et 13,7% en 2023, soit le premier taux de croissance du Sénégal à deux chiffres», avec l’exploitation de ressources gazières pétrolières.
A la question de savoir si le Sénégal peut atteindre ces projections, le ministre Amadou Hott de préciser. «Une fois de plus, ces chiffres ne sont que des projections qui généralement ne s’éloignent pas trop des réalités». Toutefois, le ministre lors de cette conférence de presse d’assurer en ces mots : «Si tout le monde se met d’attaque comme demandé par le chef de l’Etat, il n’y a pas à en douter. D’ailleurs, beaucoup de pays comme la France projettent un rebond de +19% au troisième trimestre».