Le Sénégal ? Un sacré pays avec une classe politique exceptionnelle, des citoyens à part dont la réputation est de maugréer. Les actes de violence, il ne faut pas compter sur eux. Trop classe, trop racés, trop civilisés. Et depuis l’avènement des réseaux sociaux, c’est dans leurs salons luxueux qu’ils manifestent leur rage et leur rancœur. Comme au bon vieux temps du « défouloir ». La presse ? Tout autant remarquable. On y voit du tout et du n’importe quoi. Et c’est ça qui fait son charme. L’expression plurielle de la démocratie. Des coups de gueule, de rage et souvent des partis-pris flagrants. Faut bien que l’on vive.
Ce pays étant le seul où un canard s’échange à 100 francs sans que les gens ne se bousculent dans les kiosques. Bon, y en a des lecteurs qui s’arrêtent à parcourir les unes au niveau des kiosques comme au niveau des réseaux sociaux pour se faire leur religion et venir ensuite traiter des journalistes de corrompus. Vous insisterez pour leur demander la première phrase du texte qui explique leurs courroux, ils persisteront dans l’accusation. Ça fait toujours le charme de nos citoyens qui ont la manie d’accuser sans preuves. De tout ça, Kàccoor bi en rigole. Comme cette accusation grotesque du beau-frère du Chef à l’endroit de Sonko.
Des enfantillages qui ont pourtant fait la « Une » de quelques périodiques. Belle farce ! On pouvait bien se passer de ces accusations farfelues. Parait qu’il tient une conférence de presse. Si c’est pour revenir sur le supposé aplatissement de Sonko dans son bureau. Là, il ne faudra plus rien attendre de « Magnsor». Rien ! Ce sera le désastre. Mais si c’est pour répondre des accusations de prévarication, là on applaudit. Il ne faudrait pas qu’il en fasse une affaire de famille. Comme le frangin qui a donné le nom d’une école de sa commune d’accueil au grand frère. Comme si Guédiawaye était dépourvue de fils dignes de donner leurs noms à des établissements scolaires. Quelle famille !
Kaccoor Bi