Le Groupe organisé des hommes d’affaires (GOHA) a interpellé la communauté internationale et la Cedeao en particulier, sur la fermeture de la frontière entre la Guinée et le Sénégal après la décision prise par les autorités guinéennes.
«Cette mesure inappropriée crée une situation très préoccupante pour les opérateurs économiques transfrontaliers déjà soumis aux difficultés liées à la COVID-19. Il va sans dire que d’énormes pertes et des privations induites vont s’en suivre juste pour satisfaire les caprices de M. Alpha Condé», relève le GOHA dans un communiqué reçu.
«Force est de reconnaître qu’en cette période préélectorale, la Guinée traverse une période très délicate pour tout le peuple, et surtout les opérateurs économiques se demandent comment surmonter les conséquences de la mal gouvernance Condé sur leurs activités. C’est pourquoi une fois de plus, nous interpellons la Cedeao au nom de tous les opérateurs économiques afin que la frontière entre la Guinée et le Sénégal soit rouverte sans délai», note l’organisation.
Les membres de cette organisation exige «l’ensemble des membres du GOHA à infliger un vote sanction contre M. Alpha Condé au cours de la consultation électorale prochaine».
Et d’ajouter : «craignant que les Guinéens de l’étranger ne votent contre lui, Alpha Condé a décidé que ceux résidents au Sénégal et en Angola seront privés de vote le 18 octobre prochain. C’est le principe de 2 poids, 2 mesures qui est appliqué en Guinée. Qui est il pour décider sur le guinéen ayant droit de vote et celui n’en ayant pas ? Ce n’est rien d’autre qu’une autre forme de la dictature Condéenne», dénonce Cherif Mohamed Abdallah, président du GOHA.
Daouda Mine