Guillaume Soro est formel: « il n’y aura pas d’élection en Côte d’Ivoire tant qu’il n’y aura pas d’élection démocratique et transparente ».
Le candidat recalé à la présidentielle du 31 octobre prochain, invité de l’émission Objection de ce dimanche sur Sud Fm, souligne que la seule condition pour que l’élection se tienne c’est que la « démocratie et la transparence » soient rétablies.
« Je suis non seulement inquiet mais très préoccupé parce que malheureusement en Côte d’Ivoire le président actuel n’a pas réuni les conditions d’une bonne élection », souligne-t-il, exprimant sa préoccupation par rapport à l’issue de ces joutes électorales d’emblée teintées de contestations.
Or, prévient-il, « on sait qu’en Afrique les guerres partent des élections mal organisées et celles impréparées », S’agissant du rejet de sa candidature par le conseil constitutionnel, l’ancien président de l’Assemblée nationale ivoirienne dit l’avoir accueilli « sans surprise » mais « profondément déçu. » Parce que le conseil constitutionnel fayot et aux ordres de Ouattara, n’a pas dit le droit », martèle Soro.
« Pour qu’il y ait élection en Côte d’Ivoire nous réclamons la dissolution du conseil constitutionnel qui s’est parjuré et auteur de haute trahison, nous demandons aussi la dissolution de la commission électorale indépendante », exige Guillaume Soro.
Selon lui, « s’il y a une seule candidature qui devait être rejetée c’est celle de Ouattara. La constitution qui est notre loi fondamentale interdit à Ouattara de faire un troisième mandat ».