Dans les milieux hospitaliers, la gestion des déchets est une préoccupation de plus en plus présente. Et parmi tous les déchets, les déchets biomédicaux, bien qu’ils ne représentent qu’une faible proportion du volume total des déchets produits par les établissements de santé (habituellement entre 10 et 15 %), doivent être manipulés et éliminés avec beaucoup de soin puisqu’ils représentent un risque pour la santé humaine ainsi que pour des raisons écologiques,esthétiques et professionnelles. Mais ceci parait être un problème au Sénégal particulièrement à Guédiawaye qui peine a trouver des solutions pour le traitement des déchets biomédicaux des malades du Covid-19.
Pour bien comprendre la gravité de la situation Tout d’abord, ces déchets s’agissent de déchets anatomiques humains constitués de tissus, d’organes et de membres humains (placenta, utérus, vésicule biliaire, etc.) à l’exception des dents, des cheveux et des ongles. Ou encore de déchets anatomiques non humains comme des objets piquants ou tranchants pouvant perforer ou couper la peau (aiguilles, seringues, lames, etc.) mis en contact avec du sang, un liquide ou un tissu biologique ou un contenant de sang ou du matériel imbibé de sang.
Dés lors , les riverains de l’hôpital « Dallal Diamm » de Guédiawaye se trouve dans une situation alarmante face cette situation qui commence a avoir des répercussions sur leur santé. Et cette population on bien raisons de s’inquiéter car lors de la manipulation de déchets biomédicaux, il y a un risque de transmission de certaines maladies, dont le VIH, l’hépatite et différentes infections bactériennes ou virales.
Alors chaque établissement devrait avoir une liste claire et précise des éléments qui entrent dans la catégorie des déchets biomédicaux afin d’identifier les éléments à déposer dans les sacs ou les contenants rouges et jaunes. Avec le phénomène des médicaments de la rue qui tuent des milliers de personnes et qui sont récupérés par des personnes inconscientes alors que les déchets pharmaceutiques (substances rejetées lors du processus de production, de préparation, d’utilisation ou de consommation de produits pharmaceutiques, de même que les contenants de produits pharmaceutiques) ne peuvent être jetés dans les contenants pour déchets biomédicaux. Il n’est pas sécuritaire ni avantageux de stériliser des matériaux et des médicaments périmés que ce soit à la vapeur ou par incinération.