Le pompiste sénégalais Abdoulaye Baldé abattu a été inhumé en Lybie. La dépouille mortelle n’ayant pas été autorisée au rapatriement. Le jeune sénégalais âgé de 29 ans travaillait dans une station à essence, quand il a eu une altercation avec un client sur les tarifs. Ce dernier lui a dit que je ne parle pas avec un Noir avant de lui tirer dessus plusieurs balles.
Abdoulaye Baldé, un citoyen sénégalais qui travaillait en Libye dans une station de service, a été froidement fusillé par un Libyen pour une affaire de ‘’prix d’essence’’. En effet, Bambé Boireau, frère du défunt, qualifie de négligents les diplomates sénégalais, en particulierle Secrétaire d’Etat chargé des sénégalais de l’extérieur, Moise Sarr, qui a fait la sourde oreille par rapport à cette affaire de « massacre ignoble » de ce ressortissant sénégalais. « Le plus difficile, c’est que j’ai eu à joindre le Secrétaire d’Etat chargé des sénégalais de l’extérieur, Moise Sarr. Je lui ai expliqué le problème. Il nous a demandé d’envoyer les informations nécessaires le plus vite possible. Ce que j’ai fait. Mais depuis lors je n’arrive pas à le joindre et il n’a rien fait. C’est par négligence de la diplomatie sénégalaise, du ministre des Affaires Etrangères qu’on a pu enterrer mon frère en Libye. Et ce n’est pas ce que nous voulions. Nous avons eu à solliciter l’Etat plusieurs fois et il n’y a personne d’entre eux qui a réagi, ni les diplomates ni l’ambassadeur, personne », explique le frère éploré. Toujours dans sa douloureuse confession, d’une voix attristée, il tonne : « cela nous a fait vraiment mal. La façon dont on a enterré notre frère là-bas nous fait mal. Mais l’Etat n’a rien fait pour nous aider à rapatrier son corps au Sénégal. Nous avons reçu aucun soutien de la part du Ministre des Affaires Etrangères ni des différents ambassades ».
« Comment il a été tué… »
Expliquant les circonstances de la mort d’Abdoulaye Baldé, M. Boireau révèle que le gars lui a dit que je ne parle pas avec un Noir avant de lui tirer dessus avec son fusil. « Abdoulaye vivait à Libye pendant quarte ans où il travaillait dans une station de service. Il y a eu une petite conversation avec un de ces clients libyens qui est venu acheter de l’essence au niveau du service. Ils ont une discussion par rapport au prix de l’essence. Le gars lui a dit que le prix dont il vend ne correspond pas au prix normal. Abdoulaye lui a répondu que c’est un prix fixé par son patron et qu’il n’a pas le droit de le diminuer ni de l’augmenter. Le gars lui dit : « je ne parle pas avec un Noir et il a sorti son revolver en tirant a bout portant plusieurs fois sur mon frère. Il est mort sur le champ », raconte-il. Avant de poursuivre : « cela s’est passé la nuit du mardi dernier et l’enterrement a été fait le vendredi à 9 heures »