Le secteur de la Santé occupe une place de choix dans le plan de relance post-Covid-19. Le chef de l’Etat, Macky Sall, a présidé, hier jeudi, 10 septembre, une réunion sur le plan d’investissements pour un système de santé résiliant et pérenne. Un budget de plus de 500 milliards de F CFA, étalé sur une période quatre ans, entre 2020 et 2024, est ainsi prévu pour sa mise en œuvre.
L’objectif est d’améliorer l’offre de service de santé et d’action sociale.
« Des hôpitaux de niveau 4 verront le jour au Sénégal »
« Dans trois mois, nous allons normalement livrer quatre hôpitaux d’une dimension importante à Kaffrine, Sédhiou, Kédougou et à Touba », promet Abdoulaye Diouf Sarr, le ministre de la Santé. Qui ajoute : « ce plan d’investissements et de réformes va être articulé sur la pyramide sanitaire. On va, donc, investir au niveau des hôpitaux, des centres et des postes de santé. Mais, un investissement spécifique sera réservé à certains services spéciaux. Des hôpitaux de niveau 4 verront le jour au Sénégal. L’hôpital Principal sera mis à niveau pour qu’il soit un véritable hôpital de niveau 4. Mais au niveau de l’hôpital Dalal Jamm, toutes les dispositions seront prises pour le positionner en niveau 4. Sans compter naturellement l’hôpital de Saint-Louis. »
« Faire en sorte que les centres de santé jouent leur rôle »
La dimension ressources humaines et la construction de nouveaux centres de santé secondaires notamment dans les régions, seront également pris en compte. Car explique la tutelle : « la stratégie, c’est de faire en sorte que les centres de santé jouent leur véritable rôle pour stopper la demande, qui aujourd’hui, arrive à l’hôpital alors qu’elle devait être prise en charge au niveau des centres de santé. Sans oublier les bases opérationnelles des postes de santé. Je rappelle que nous collaborons avec le PUDC, qui va bientôt mettre en place quelques 300 postes de santé au niveau des territoires. Ce plan, qui est très ambitieux, n’oublie pas la dimension ressources humaines. Le Sénégal a besoin de spécialistes. »
Déjà, rappelle Diouf Sarr, « le chef de l’État a instruit le recrutement de 500 médecins et de 1000 sages-femmes, infirmiers et autres personnels de soutien. Cet effort de renforcement des ressources humaines sera effectivement maintenu ».