A. Diouf est passée aux aveux suite au meurtre de sa fille, dont elle est accusée. Devant les enquêteurs, elle a soutenu qu’elle a étranglé à mort sa fille tombée enceinte un mois avant d’être donnée en mariage. Ce qui a installé la honte dans sa famille.
«J’ai attendu que ma fille aille chercher de l’eau pour se doucher pour passer à l’acte. Je l’ai étranglée dans les toilettes quand elle s’est penchée pour vérifier la température de l’eau», confie-t-elle devant les enquêteur.
Elle ajoute qu’elle a agi sous l’emprise de forces surnaturelles et que sa fille a jeté la honte sur la famille avec sa grossesse extra conjugale.
Après son forfait, prise de panique, elle a abandonné la défunte au village de Mbafay, commune de Réfane (département de Bambey), avant de prendre la fuite. Mais sa cavale n’a pas duré. Elle a été arrêtée à Mbour.
Selon nos sources, le drame familial est occasionné par une affaire de grossesse contractée il y a 3 mois par sa fille, M. Ndoly. La demoiselle, souffle-t-on, avait réussi à cacher sa grossesse à sa mère, A. Diouf.
Le mois suivant, la demoiselle est demandée en mariage. La maman et les siens acceptent le principe et les festivités sont célébrées en grande pompe dans la pure tradition islamique. Seulement, à peine la lune de miel entamée, la jeune mariée attire déjà l’attention par ses rondeurs suspectes. Le bruit court et A. Diouf tombe des nues en apprenant que sa fille âgée de 19 ans, mariée il y a juste deux mois, portait une grossesse vieille de 3 mois.
Rongée par cette honte, A. Diouf rumine sa colère, jurant de corriger sa fille dont elle guette les moindres mouvements. Lundi dernier, confient nos sources, elle profite de l’absence de ses voisins pour passer à l’acte. La suite, on la connaît.