Momar Ndiongue clarifie le débat sur le troisième mandat. L’analyste politique a répondu aux partisans de Macky qui avancent un troisième mandat. Selon lui, ce qui était valable pour Me Wade ne l’est pas pour l’actuel patron du Palais.
En 2011, les Sénégalais pouvaient même accorder à Me Wade un troisième mandat: Wade avait changé totalement la constitution par un référendum en 2001, ce qui veut dire que toutes les dispositions de cette ancienne constitution deviennent caduques, nulles, a d’emblée expliqué Momar Diongue.
Pour le journaliste, l’ancien président, Me Wade pouvait bénéficier du principe de non rétroactivité… Autrement dit, son premier mandat faisait partie de la première constitution et toutes les dispositions ne pouvaient lui être appliquées.
A l’en croire, c’est différ ent pour Macky Sall, la reforme qu’il avait soumis au peuple par référendum avec les 15 points n’a pas touché la limitation des mandats dont la constitution introduite par Me Wade en 2001 avait tout réglée. C’est-à-dire que les mandats étaient réduits à deux(2). Par contre, ce que Macky demandait au conseil constitutionnel qui avait refusé, dit-il, c’est de réduire son premier mandat de 7 ans à 5 ans. En gros, avance-t-il, la réforme soumise par Macky au peuple, a porté sur la durée du mandat et non sur la limitation des mandats.
En plus de cela, l’actuel président a ajouté dans la constitution une autre phrase qui devait clore le débat: “Nul ne peut faire plus de deux (2) mandats”, martèle l’analyste politique sur 7tv qui rappelle les propres de Macky et de l’ancien ministre de la Justice, Ismaela Major Fall.
Senego