A l’instar d’Ousmane Sonko, président de Pastef/Les patriotes, le député, Cheikh Abdou Bara Dolly Mbacké prend le contrepied de ses camarades en récusant Idrissa Seck comme chef de l’opposition.
À la place du leader de Rewmi, classé 2ème lors de la présidentielle du 26 février 2019, le coordonnateur départemental de Bokk Gis Gis à Mbacké, vote Me Abdoulaye Wade. Non sans manquer d’évoquer les prémices d’un deal concocté depuis le lendemain de cette dernière présidentielle. Pour preuve, Cheikh Abdou Bara Dolly Mbacké pointe du doigt sur le mutisme du président du conseil départemental de Thiès sur beaucoup de malversations du gouvernement en place. «Comment un candidat qui avait refusé de reconnaitre les résultats issus des urnes lors de la présidentielle de 2019, peut être désigné chef de l’opposition ? C’est paradoxal. C’est un divertissement. Nous sommes en face d’un deal conspiré depuis le lendemain de cette joute électorale entre Idrissa Seck et Macky Sall. Le mutisme du leader de Rewmi commence à porter ses fruits. Je ne suis pas d’accord qu’il soit le chef de l’opposition», campe Cheikh Abdou Bara Doly Mbacké, vice-président de la commission des Lois, à l’Assemblée nationale, joint par WalfQuotidien. Il poursuit : «On avait décidé de désigner le chef de l’opposition aux prochaines échéances électorales. Pourquoi faire cette volte-face ? Les grands partis politiques n’ont pas participé à la présidentielle de 2019. Ils ont été éliminés au stade des parrainages. On n’a pas encore réglé cette question et on se précipite pour désigner un chef de l’opposition».
D’après ce coordonnateur du parti de Pape Diop à Mbacké, Rewmi a pris part aux élections législatives de 2017 et présidentielle de 2019 sous la bannière d’une coalition. Des partis politiques, soutient-il, sont beaucoup plus représentatifs que Rewmi. A titre d’exemple, Cheikh Abdou Bara Doly Mbacké évoque la 13ème
Salif KA