Gestion de Sorano : cri du cœur de Fatou Laobé

par pierre Dieme

Le Théâtre national Daniel Sorano n’est plus qu’une diva fragile. Jadis repaire d’artistes de talents, il n’est plus que l’ombre de lui-même. C’est presque en ces termes que la grande diva Fatou Laobé a exprimé son cri du cœur sur 2Stv, le week-end dernier. D’après elle, sous Senghor et Diouf, la culture avait droit de cité et le chef de l’Etat exposait toujours le savoir-faire des artistes, des comédiens de Sorano à ses hôtes. Mais depuis quelques années, croit savoir Fatou Laobé, la culture est à l’image du Théâtre national Daniel Sorano : elle est mourante.

Sans citer de noms, elle indexe les autorités dans le choix même des hommes devant vendre la culture sénégalaise. Un avis qu’elle partage du reste avec Salam Diallo. Fort heureusement, la cantatrice à la voix d’or croit savoir que l’homme idéal pour faire renaître le théâtre avec son ballet instrumental s’appelle Oumar Diaw Seck et il vit aux États-Unis. Fatou Laobé de lancer un appel au Président Macky Sall pour qu’il accorde plus d’importance à la culture.

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