Nous en sommes encore là à nous tirer par les c….pardon pattes. Des histoires de coups d’Etat qui nous viennent toujours de ce continent aux richesses immenses et qui refuse de grandir pour prendre son destin en main. Même en ces temps d’incertitudes où tout est possible pour un nouveau départ, alors que l’Europe est presque à genoux, terrassée par un monstre invisible qui fait partout des ravages. Malgré donc cette donne, les dirigeants du continent peinent à se défaire de leurs chaines. On se complait à se laisser biberonner par les Occidentaux. Nos dirigeants se présentent toujours sous des visages d’anges.
Et une fois bien installés au pouvoir, ils montrent à leur peuple leurs véritables faces monstrueuses. Plutôt que sortir leurs pays de la misère, ils l’enfoncent dans la pauvreté. Et enrichissent les amis, la famille, les copains et les coquins tout en obéissant au doigt et à l’œil à l’ancien colonisateur. La Françafrique toujours debout malgré l’éveil d’une jeunesse alerte. Le président malien qui ne dirigeait qu’une partie de son pays , tout en étant sous le parapluie de la France, vient ainsi de tomber.
Malgré la pression de la rue, vomi par son peuple, il pensait certainement que la France n’allait pas le lâcher. A voir cette foule toute joyeuse acclamant ses militaires, on éprouve de la peine pour ce continent bien maudit qui marche à reculons. Pathétique est cette sortie de la Cedeao qui n’a pu épargner le Mali d’une crise. Ses dirigeants n’étant pas plus vertueux qu’IBK. Ils sont fait du même bois, chacun d’eux traînant des casseroles si bien qu’ils ont été tous été désavoués par le peuple malien. Notre Chef à nous en premier…
Kaccoor Bi