Une situation confuse règne au Mali. Pas d’accord entre les différentes parties encore moins de transition politique et démocratique. Au contraire, des militaires sont entrés en mutinerie au niveau de la garnison de Kati. Pour en parler
d’autres informations font état d’une mutinerie à Kati, ville située à 20 km de Bamako. Des coups de feu y ont été entendus par les habitants tôt ce mardi 18 août.
L’accès au camp est impossible et la route est bloquée. Selon un témoin, il n’est pas possible de rejoindre la capitale depuis Kati, une ville située en périphérie de la capitale et à proximité du palais présidentiel. Selon un autre témoin, les marchés de Kati sont fermés et la population semble paniquée. Les ambassades, notamment de France et Norvège, conseillent à leur ressortissant de rester chez eux, « en raison d’une agitation possible dans la ville de Bamako ».
Le Ministre de l’Economie et des Finances du Mali, Abdoulaye Daffé, a été enlevé ce mardi matin à son bureau de l’ACI 2000, selon plusieurs médias maliens, visités par Emedia.sn. L’information proviendrait de nos confrères du Journal du Mali selon qui le rapt dont le ministre a été victime a été effectué par des hommes armés aux alentours de 8h00, ce mardi.
Ancien PDG de la Banque de Développement du Mali (BDM SA), le banquier de 66 ans avait été nommé ministre de l’Economie et des Finances dans le gouvernement restreint Boubou Cissé du 27 juillet 2020.
Selon Maliweb.net, d’autres informations font état d’une mutinerie à Kati, ville située à 20 km de Bamako. Des coups de feu y ont été entendus par les habitants tôt ce mardi 18 août dans la matinée selon RFI, qui cite plusieurs témoins au niveau du camp militaire.
L’accès au camp est impossible et la route est bloquée. Selon un témoin, il n’est pas possible de rejoindre la capitale depuis Kati, une ville située en périphérie de la capitale et à proximité du palais présidentiel. Selon un autre témoin, les marchés de Kati sont fermés et la population semble paniquée. Les ambassades, notamment de France et Norvège, conseillent à leur ressortissant de rester chez eux, « en raison d’une agitation possible dans la ville de Bamako ».