A presque un mois du verdict tant attendu du procès de l’affaire de corruption et de dissimulation de dopage présumés au niveau de la Fédération internationale de l’athlétisme (Iaaf, en Anglais), Papa Massata Diack est revenu à la charge. Et c’est pour donner les raisons de sa non-comparution devant la justice française. Celle-ci, dénonce-t-il avec force, «a manqué d’impartialité». Devant le Jury du dimanche sur iRadio, Diack-fils déclare: «Je dis que le rapport qu’on a déposé, le 4 août 2015, par le président de la commission indépendante de l’Ama, est non contradictoire. C’est un rapport qui a été fait dans le dessein simplement de noircir le bilan de Lamine Diack avant le Congrès de Pékin. Parce qu’il y a la présidence de l’Iaaf qui devait être disputée le 18 août».
Allant plus loin dans ses propos, l’ancien conseiller marketing de l’Iaaf dit avoir découvert des accusations auxquelles il a répondu à la commission d’éthique.
«Ils ont persisté en disant que je suis allé à une réunion, le 4 décembre 2012, à Moscou. J’avais répondu le 11 mai 2015 à cette accusation, montrant que j’étais à Monaco. Je suis arrivé à Moscou le 5 au soir. C’était une des accusations de la justice française. Habib Cissé, qui est un des prévenus, m’a disculpé disant que j’étais arrivé postérieurement à cette réunion. Ils n’en ont pas tenu compte. Donc, j’ai l’impression qu’il y avait une volonté de nous enfoncer quelles que soit les preuves qu’on allait présenter», ajoute Massata Diack.
Autant de faits, campe-t-il, qui font qu’«Il n’y avait aucune raison d’aller répondre parce que les faits présumés ne se sont pas produits en France. On parle d’événements en Russie, à Monaco, au Qatar, au Sénégal, en Turquie, au Japon. En quoi la justice française est-elle compétente pour des faits présumés qui se sont passés hors de son territoire ? Il n’y avait aucune raison de comparaître vu les circonstances».
L’ancien conseiller marketing de la Fédération internationale de l’athlétisme (Iaaf, en Anglais), Papa Massata Diack, poursuivi, au même titre que son père, Lamine Diack, dans une affaire de corruption et de dissimulation de dopage présumés, dit n’avoir aucun problème particulier avec ce dernier. Leurs relations, rassure-t-il, sont «excellentes».
Devant le Jury du dimanche sur iRadio, il déclare: «Je n’ai aucun problème avec mon père, je n’ai pas de problème non plus avec ma famille. Parce qu’on accepte la décision divine. Je n’ai jamais dit que mes parents m’avaient trahi».
D’ailleurs, Papa Massata Diack dit avoir toujours reçu de son père des messages de réconfort, de sentiment de gratitude pour le travail qu’il a effectué avec lui.
«Parce que, précise Diack-fils, je suis arrivé à l’Iaaf à un moment critique quand on parlait de faillite. Il n’avait que des sponsors japonais. J’ai trouvé des sponsors dans les pays émergents. Et quand j’apportais cet argent à l’Iaaf, personne ne s’est plaint».