Les conclusions du Sommet extraordinaire ayant réuni les chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO ne sont pas du pain béni. Tout au contraire, selon Thierno Alassane Sall de la République des Valeurs, les cinq chefs d’État qui ont fait le déplacement au Mali pour jouer leur partition dans la médiation « semblent rouler pour le Président élu IBK ».En effet, selon l’ancien ministre de l’énergie dans le Gouvernement de Mohamed Dionne « la CEDEAO menace non pas la rébellion au Nord du Mali, ni Boko-Haram, ou le MFDC, mais l’opposition malienne. La CEDEAO invoque la Constitution pour sauver IBK qui a violé celle-ci par un putsch électoral. Menacer un peuple pacifique là où perdurent des rébellions est signe d’impuissance »,
Pour rappel, l’organisation régionale a demandé la démission des 31 députés dont l’élection est contestée, y compris le président de l’Assemblée nationale. Elle exige aussi la recomposition rapide de la Cour constitutionnelle et la mise en place d’un gouvernement d’union nationale. Sous peine de sanctions, la CEDEAO exige que ces mesures soient mises en œuvre au plus tard le 31 juillet.